Trembling Blue Stars
The last holy writer
Les interprétations des textes bibliques ont plus souvent suscité le déluge que l'harmonie entre les peuples, et le dernier scribouillard du livre sacré devait à juste titre mettre finir à la mascarade future, et à ce titre se voir dédier un disque. Loin d'être apocryphe les écrits des Trembling Blue Stars prennent leurs inspirations dans une histoire si loin mais si proche. Avec the last holy writer les Smiths n'ont pas fini de faire des enfants illégitimes, même chez les fans des Go Betweens ou de Prefab Sprout pas encore passée du côté de chez Cure ou de New Order (this once was an island). Avec Trembling Blues Stars le piano est magique mais absent (schnee gletscher glas), l'âme y parle une langue que nous pouvons percevoir et comprendre sans que les rouleaux de pathos (souvent le pied lourd de ces créations). Elle vole et se permet des pirouettes (november starlings) qui ne tacheraient sur le dernier disque de camera obscura. On aime quand les mains laissent les sentiments jouer avec les cordes de guitares souples et fureteuses. Par esprit de camaraderie nous ne vous déflorerons pas le reste de ce disque qui n'oublie pas de jouer avec les phases obscures, comme jouant entre le bien et le mal (darker colder slower) le temps d'un disque que nous rangerons facilement entre les évangiles et un disque de Piano Magic. A écouter religieusement.
Trembling Blue Stars [A Decouvrir]
foto: Archivo Elefant